Préservation de la couche d’ozone
La journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone, fixée par l’ONU le 16 septembre de chaque année, est l’occasion de donner un coup de projecteur sur Altius, l'observateur de la couche d'ozone « Made in Belgium » avec des logiciels Spacebel. Plus globalement, c’est également l’occasion de souligner l'importance des observations satellitaires dans ce contexte particulier.
La couche d'ozone protège la vie humaine et les écosystèmes sur Terre en absorbant le rayonnement ultraviolet du soleil. Depuis de nombreuses années, cette protection s’est sérieusement détériorée à cause de gaz utilisés dans des aérosols, réfrigérateurs, climatiseurs et produits connexes, provoquant ainsi le tristement célèbre "trou d'ozone" au-dessus du pôle Sud. Grâce au protocole de Montréal – un traité multilatéral sur l'environnement qui fête ses 35 ans cette année – la production et l'utilisation de ces produits chimiques nocifs ont été interdites progressivement, ce qui a permis à la couche d'ozone de se reconstituer peu à peu, au rythme de 1 à 3 % par décennie depuis 2000. Selon les dernières projections, la couche d'ozone de l'hémisphère nord et des latitudes moyennes devrait être complètement rétablie d'ici les années 2030, suivie par l'hémisphère sud dans les années 2050 et par les régions polaires d'ici 2060.
Les satellites s’avèrent indispensables pour surveiller l'état et l'évolution de la couche d'ozone en termes d'épaisseur et d'altitude.
Initié par l'Institut royal d'aéronomie spatiale de Belgique (BIRA-IASB), le futur satellite Altius (Atmospheric Limb Tracker for Investigation of the Upcoming Stratosphere) de l'ESA, financé principalement par la Belgique avec des contributions du Canada, du Luxembourg et de la Roumanie, effectuera des mesures de la composition de l'atmosphère terrestre et des changements dans la couche d'ozone stratosphérique. En outre, Altius permettra de compenser la diminution du nombre d'engins spatiaux dédiés à ce type d'études. Son lancement est prévu à la mi-2025 sur une fusée Vega-C.
Depuis 2018, Spacebel est étroitement impliqué dans cette mission d’observation de la Terre, principalement en tant que développeur du logiciel embarqué du satellite et maître d'œuvre du segment sol de gestion des données de la charge utile.
Plus d'infos sur www.spacebel.com