Portrait du mois, Anthony Biévelez, de… Skywin

Une fois n'est pas coutume, dans son portrait du mois, Skywin met à l'honneur... Skywin. Et plus précisément Anthony Biévelez, sa dernière recrue, qui remplace au sein du pôle Claudine Bon. Montois d'origine, Carolo d'adoption, cet ingénieur industriel a notamment été conseiller en innovation technologique pour InnovaTech et a géré le projet de recherche "Fabspace 2.0" pour WSL, avec le CSL. 

 

Si Anthony Biévelez voit le jour à Mons, il annonce d’emblée que ses racines se trouvent à Bernissart, village que les iguanodons ont rendu célèbre à la fin du 19èmesiècle, en 1878 plus précisément, quand un mineur découvre d’un coup de pioche le premier des vingt-neuf squelettes fossilisés de cet animal préhistorique qu’on retrouvera sur le site. 

Cependant, la famille quitte rapidement le Hainaut pour s’établir dans le Brabant wallon. Anthony suit des humanités à l’Athénée royal de Gembloux et répète sa rhéto aux Etats-Unis. S’ensuit une formation d’Ingénieur Industriel en électricité/informatique à l’Ecam de Bruxelles, puis un master en Gestion d’entreprise à l’UCLouvain. 

L’année aux States lui donne le goût du voyage… Il arpente ainsi la France et l’Espagne, mais aussi la Chine – il demande la main de sa future épouse sur la Grande Muraille, il y a moins romantique – et la Thaïlande pour le plaisir. Et habitera trois mois à Londres, travaillant dans l’horeca. « J’aime la découverte, saisir les énergies des villes en me baladant avec une carte en poche et en prenant des bus au hasard. Enfin, quand j’en avais le temps » ajoute-t-il. En effet, depuis son mariage, et l’arrivée de ses enfants, le globe-trotter privilégie plutôt des vacances familiales plus… reposantes. Quoique… Pousser une pointe à cent-vingt kilomètres par heure en ski ou jouer en sélection provinciale de volley demandent une certaine énergie… Sans oublier le tennis. 

Et question boulot ? « Ma carrière a commencé dans la gestion de projet pour l'industrie de l'électronique embarquée dans de grands groupes industriels, d'abord chez AW Europe en interface entre les équipes de développement au Japon et mes clients Opel, Fiat et Saab » explique notre interlocuteur. Les voyages restent donc à l’ordre du jour, avec cette fois l’Allemagne, l’Italie et la Suède comme destinations. 

Anthony Biévelez rejoint ensuite Thales Belgium, où il officie en tant que responsable de programme et d'offres commerciales dans l'aéronautique, dans des programmes pour l'Otan et d'autres entités. Après avoir goûté de l’aérospatial, l’ingénieur change d’horizon et entre chez InnovaTech : « j'ai pu aider de nombreuses PME wallonnes dans la construction de leurs projets d'innovations digitales pour les aspects techniques (hardware, software), de propriété intellectuelle et financiers. » détaille-t-il. Cerise sur le gâteau, il est reconnu comme « Digital Wallonia Champion », entre autres pour son implication dans le programme Made Different Industrie 4.0.

Indépendant depuis 2018, le touche-à-tout revient à l’espace, en assurant la gestion de la fin d'un programme H2020 dans le domaine du spatial : Fabspace 2.0 - Observation de l'a Terre, pour WSL, en collaboration avec le CSL et l'Issep, et en coordination avec cinq partenaires en Europe. Mais c’est pour mieux repartir, puisqu’il développe ensuite un concept de représentation, de mise en contact et de détection d'opportunités d'affaires pour des entreprises technologiques en Wallonie.

Mais pourquoi avoir postulé chez Skywin ? Tout d’abord, Anthony Biévelez, qui rappelle ses expériences chez Thales ou WSL Fabspace 2.0, trouve que « les pôles sont une bonne approche permettant de concentrer les efforts et créer des synergies dans des domaines bien identifiés. De plus, ces domaines sont en pleine ébullition grâce à l’impact du numérique (gestion, process de production, augmentation de valeur des produits) et certains changements de paradigme (nouveaux business modèles comme le ‘New-space’). » De quoi intéresser quelqu’un qui se décrit comme un optimiseur, qui aime réfléchir « out of the box », être créatif dans les solutions apportées.

Un dernier détail, plus personnel : si Anthony Biévelez a hérité ses compétences scientifiques de son père, qui a mené une carrière dans la chimie nucléaire, dont l’aventure du cyclotron à LLN, il reçoit de sa mère un goût pour l’engagement citoyen : « j’aime contribuer au développement de ma communauté, que ce soit par l’organisation d’événements, sportifs ou autres, ou par mon implication dans diverses associations » précise-t-il. Un engagement qui le poussera même à se présenter aux élections communales de 2018. Son seul problème : que les journées ne comptent que vingt-quatre heures… 

Arnaud COLLETTE

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